De plus en plus plébiscité par les Français, le drive gagne du terrain et donne un nouveau souffle au e-commerce des chaines alimentaires.
Cliquez, roulez, enlevez. Voici en trois mots le principe, très simplifié, du drive, ce nouveau service qui tire les sites des distributeurs alimentaires vers le haut. Concrètement, il s’agit pour un internaute de se rendre sur le site de l’hypermarché le plus proche de lui, de choisir ses produits et de composer son panier comme sur n’importe quel autre site de commerce en ligne. Après validation du panier, aucune livraison n’est possible : les courses de l’internaute l’attendent au service « drive » de son Carrefour, Super U ou Auchan. Il n’a plus qu’à aller les chercher quelques heures plus tard en voiture.
Bref, ce système remporte un véritable engouement de la part des Français. Selon une étude Harris Interactive publiée le 5 novembre 2012, près d’un Français sur cinq a déjà utilisé ce système. Et plus de la moitié d’entre eux déclarent le fréquenter de plus en plus. Les atouts du drive ? Les économies de temps qu’il permet (95 % des adeptes approuvent sa facilité d’utilisation, finies la foule en magasin ou les files d’attente interminables en caisse)… et d’argent. 83 % des Français jugent en effet le drive comme « moins tentant » : il permet d’éviter les achats d’impulsion, l’internaute se cantonne à sa liste et aux produits qu’il a sur son écran.
Car le drive ne brille malheureusement pas par son offre pléthorique. Cette même enquête souligne que 68 % des utilisateurs regrettent une limitation de l’offre des produits proposés. C’est pourquoi, le drive se place avant tout comme un dispositif parallèle et complémentaire aux grandes surfaces. Pourtant, il est de plus en plus présent en France. On en compte aujourd’hui plus de 600, alors que l’offre était encore quasi inexistante début 2010.