Des box, des box et encore des box : un phénomène qui se propage à grande vitesse sur la toile. Qu’est-ce que c’est ? Des coffrets thématiques que commandent les internautes par abonnement. En somme, c’est une nouvelle façon de consommer sur Internet. L’internaute reçoit chez lui chaque mois une « box », c’est-à-dire une boite remplie de produits inconnus, inédits ou à tester. Au moment de recevoir son colis, il ne sait pas ce que contient celui-ci. Le site sur lequel il s’est inscrit sert d’intermédiaire avec des marques triées sur le volet qui fournissent les échantillons à envoyer. Ainsi, c’est le site qui fait le shopping pour l’internaute, en se basant sur les goûts de ce dernier. Effet « pochette surprise » garanti !
Concept emprunté aux Etats-Unis, débarqué en France il y a trois ans, cette forme d’e-commerce sur abonnement cible d’abord les produits cosmétiques. Pour une quinzaine d’euros par mois environ, la cyber coquette reçoit une sélection de produits de beauté, choisis avec soin par des sites tels que JolieBox ou GlossyBox. Depuis, l’idée a fait des émules, aussi bien du côté des internautes de plus en plus friands que des sites qui croient au succès de leur box. Désormais, il y en a pour tous les goûts et tous les centres d’intérêt. Quelques exemples ? La Kitchen Box pour les amoureux de cuisine du monde, Le Petit Ballon ou Vineabox pour découvrir l’univers du vin, Candyscovery rassasie de bonbons les plus gourmands, Envouthé pour les adeptes des thés et infusions, Tiniloo pour les enfants, etc. Même les animaux ont droit à leur colis-cadeau, la preuve avec la MiaouBox et la WaouBox ! Aujourd’hui, il y aurait, rien qu’en France, plusieurs dizaines de sites qui misent sur les coffrets.
Mais ce concept est-il fait pour perdurer ? La surprise, une fois retombée, ne risque-t-elle pas de lasser ? La myriade d’acteurs présents sur ce créneau laisse craindre une saturation rapide du marché. De plus, après avoir testé les produits reçus, les internautes sont susceptibles de réaliser leurs achats directement auprès de la marque, et non plus via le site qui lui a fourni le coffret. C’est la limite de ce système de recommandation, où l’internaute peut décider de reprendre la main sur les colis qu’il commande.