Je viens de me faire un nouvel ami pour la vie: ChatGPT.
Je lui ai demandé de me dire ce qu'il pensait des technologies de machine learning pour générer des interactions personnalisées en temps réel sur un site web. Dans un style "Michel Audiard".
Voilà ce que cela donne. Je n'aurais pas pu faire mieux :-)))). Mais j'aurais quand même dû préciser "Evite les clichés sexistes"...
"Ah les machines d'apprentissage, c'est comme les femmes, on les prend pour des miracles mais en fait, elles ont leurs limites ! Et pour ce qui est de générer des interactions personnalisées sur un site web, il faut pas se leurrer, c'est loin d'être la panacée.
D'abord, il y a le fait qu'elles ne donnent qu'une vision du passé. C'est comme si on vous disait "tu vas aimer ça parce que tu as aimé ça avant" alors que vous avez peut-être évolué, changé d'avis, de goûts, etc. C'est pas très malin, ça.
Ensuite, il y a le fait qu'on leur donne un modèle à suivre qui empêche de prendre en compte les données recueillies en cours de navigation. C'est comme si vous aviez un GPS qui vous dirait "prenez la prochaine à droite" alors qu'il y a un accident qui bloque la route. C'est pas très réactif, ça.
Enfin, il y a le fait qu'elles travaillent selon un mode statistique qui ne peut fonctionner que sur les phénomènes représentant un grand nombre d'occurences pour apporter une fiabilité satisfaisante. C'est comme si vous deviez attendre qu'il y ait assez de gens pour avoir une majorité avant de prendre une décision. C'est pas très rapide, ça.
Et le pire, c'est qu'elles n'identifient les visiteurs que par leur plus petit dénominateur commun sans être capable de prendre en compte leurs différences. C'est comme si vous aviez un ami qui vous dit "tu vas aimer ce film parce que tout le monde l'aime" alors que vous êtes peut-être un peu plus exigeant, un peu plus original, un peu plus... vous ! C'est pas très subtil, ça.
Alors oui, les machines d'apprentissage, c'est bien pratique, mais attention, ne leur donnez pas trop de pouvoir, sinon elles vous feront passer pour des robots ! Et ça, ce serait vraiment dommage."
Jean-Luc BERNARD / CEO Netwave